René Eymin
Lieutenant commanda le maquis des Orres pour en faire un lieu de Résistance. Deviendra Général
René Eymin et Marcel Imbert lors d'une commémoration. Photo Roger Cézanne
Né en 1917.
Cet officier originaire d'Embrun, après la dissolution de l'armée d'Armistice, rejoint le camp de la Résistance.
Rejoint « après la dissolution de l’armée d’armistice les maquis du Champsaur avant de prendre le commandement d’un important maquis qui se formait à Saint-Sauveur et qui allait s’appeler plus tard le maquis des Orres » (1) Cela semble s'être passé en 1944, car pour d'autres sources, sous couverture d'un emploi aux Ponts-et-Chaussées à Embrun, à partir d'avril 1943, il est chargé par l'O.R.A. de recruter des militaires en congé, ce qui, dit-il « n’est pas aussi facile que ce que l’on pourrait croire » (3)
Alors lieutenant, il transforme fin mai 1944 le maquis de réfractaires de Combe-Brézet en combattants. Ce sera le maquis des Orres. (2)
Il participera à plusieurs coups de main notamment du côté de Saint-Alban vers Châteauroux.
« Quand après avoir rejoint la caserne des Gardes Mobiles [à Embrun] je pris contact avec lui, je fus immédiatement conquis par son amabilité, et je compris que j’avais un chef hors du commun » (1)
Septembre 1944, devant la caserne Surian à Embrun, le jeune lieutenant Eymin est décoré par le commandant Turasson-Duvernon. Photo colorisée.
Fera la guerre d’Indochine. Deviendra Général.
Retraité à Besançon, publiera en 1994 Souviens-toi 1994-1994 cinquantenaire de la libération.
René Eymin racontera à Roger Cézanne, alors qu'il était à la tête du maquis des Orres, comment la Gestapo l'a conduit sans le savoir à une réunion de responsables... de la Résistance.
(1) Marcel Imbert Le Maquis du Boscodon 1943-1945
(2) Vie quotidienne des réfractaires dans l'Embrunais. Document de l'université d'Aix