Les maquisards du Boscodon et raflés du 16 mai 1944
En 1983 Vincent Clairion au centre, reçoit la médaille militaire des mains de Honoré Romane. A ses côtés, Marius Mauduech. Tous trois rescapés des camps de la mort. Photo Roger Cézanne
Les maquisards (suivant l'organigramme hiérarchique établi en février 1944)
Noms provenant de plusieurs listes avec parfois des noms différents.
Allamano de Gap.
Albert Allard Sergent. Chargé d'accueillir les nouveaux
Albrand des Crottes.
Alphand de Savines.
Andreoti de Marseille.
Arenas réfugié espagnol.
Arnoux d'Embrun. A fait l’école des cadres de Freissinières
Léon Long et Léopold Arnoux lors d'une commémoration Photo Roger Cézanne
Léopold Arnoux Il a été des tout premiers au maquis et le plus jeune. De santé chétive, il a été soigné au château de la garde avant de partir pour Marseille où il a fait une carrière de gendarme. A laissé un témoignage sur le traitre Paul Teston en 2017
Aye de Savines.
Bayle de La Ciotat
Roger Bellec d'Embrun.Adjudant. Ancien combattant, prisonnier évadé. Chargé de l'instruction, de la discipline et du repli vers des sites de sécurité.
Bernard des Crottes.
Bernou de La Ciotat.
Miollan Bertin nous a laissé un témoignage.
Jacques Blanc lors d'une commémoration. Photo Roger Cézanne
Jacques Blanc de Marseille.
Bonnieux de Marseille.
Bottero de Saint-Sauveur
Cassera réfugié espagnol.
Manuel Cruz réfugié espagnol. Arrêté le 16 mai 1944 lors de la rafle du Boscodon.
Louis De Tomazi des Crottes. Passe l'été 1943 au camp n° 2.
André Dorelon lors d'une commémoration. Photo Roger Cézanne
André Dorelon des Crottes. A fait l'école des cadres de Freissinières. Passe l'été 1943 au camp n° 2. Arrêté le 16 mai 1944 lors de la rafle du Boscodon.
Pierre Dumaine de Toulon. Chef de groupe. Arrêté, torturé, il a servi d'otage pare-balle sur le toit des camions entre Gap et Grenoble. Son témoignage sur la vie dans le maquis.
Elzéard d'Embrun.
Georges Faure de Gap. Caporal. Passe l'été 1943 au camp n° 2. Arrêté le 16 mai 1944 lors de la rafle du Boscodon. Fait aggravant lors de son arrestation il avait un révolver. Mort en captivité à Sambastel.
Roger Faure de Gap.
Ferraris d'Embrun.
Antoine Garcia d'Embrun. Caporal
Gay de Briançon.
Gendre des Crottes
Gonzales réfugié espagnol.
Guieu de Savines.
Aimé Imbert dit Emile des Crottes Caporal. Arrêté le 16 mai 1944 lors de la rafle du Boscodon. Semblerait être mort dans la tragédie du Cap Arcona, camp de concentration flottant, torpillé dans la baie de Lübeck
Cap Acorna, bateau de croisière transformé en camp de concentration flottant coulé par la Royal Air Force. Peut-être ce que recherchaient les nazis. Peu de survivants.
Jacquot de Marseille.
Jussaud de Gap.
Malaga réfugié espagnol.
Marasse réfugié espagnol.
Marcou de Guillestre.
Fernand Marriottini lors d'une commémoration. Photo Roger Cézanne
Fernand Marriottini des Crottes. Ancien combattant. Chef de groupe.
Marius Mauduech lors d'une commémoration. Photo Roger Cézanne
Marius Mauduech des Crottes. Requis par les STO de la classe 22, il a rejoint le maquis dès avril 1943. Passe l'été 1943 au camp n° 2. Avait failli être capturé alors qu'il rendait visite à sa famille. Arrêté le 16 mai 1944 lors de la rafle du Boscodon. A survécu aux camps de la mort. « C’est en remontant tranquillement vers l’abbaye au petit matin, sur cette route, à hauteur du pont du Colombier, qu’il fera la rencontre fatale avec la colonne amenée par son « ami » Teston ». (1) Nous a laissé son témoignage.
Mereuil de Marseille.
André Michel des Crottes. Passe l'été 1943 au camp n° 2.
Bertin Miollan de Chorges. Passe l'été 1943 au camp n° 2.
Martial Nicolas Document Roger Cézanne
Martial Nicolas d'Embrun .Agent de liaison.Passe l'été 1943 au camp n° 2. Arrêté le 16 mai 1944 lors de la rafle du Boscodon. . Déporté avec Louis Liotard au camp de concentration de Nuengamme il meurt d'épuisement le 15 décembre 1944. Il venait d'avoir 22 ans. Voir l'article qui lui est consacré
Simon Richiardi, Martial Nicolas, Georges Pianfetti à Boscodon. Photo Georges Pianfetti
Alfred Ordano de Bras.
Ortez de Marseille.
Payan de Gap.
Georges Pianfetti dit Mitchou, d'Embrun. Caporal. Passe l'été 1943 au camp n° 2. Bénéficiant d'une permission le 16 mai 1944, il a échappé à la rafle du Boscodon. Nous a laissé un témoignage.
Puget de Gap.
Simon Richiardi d'Embrun. Agent de liaison. Passe l'été 1943 au camp n° 2. Mort en déportation.
Jean Ritton originaire d'Embrun. Passe l'été 1943 au camp n° 2.
Quelques résistants et leur chef sur les marches der l’escalier de la maison Imbert à l’issue d’une cérémonie de souvenir de la déportation. De bas en haut : Émile Athenol, Abel Fourrets, André Dorelon, Ordano Alfred, Marius Mauduech, Geoirges Pianfetti, Marecl Imbert Lucienne Imbert, Vincent Clairion, Pauline Broche. Au mur, la plaque apposée en mémoire des disparus.
Fernand Serres Sergent chargé d'accueillir les nouveaux.
Manuel Tena réfugié espagnol. Arrêté le 16 mai 1944 lors de la rafle du Boscodon.
Vacher de Villard Saint Pancrace. Maréchal des logis des saphis. Est-ce le même que Vachet ?
Vachet Sergent-chef. Ancien Combattant chargé du ravitaillement des liaisons et de la sécurité.
Vallon de Gap.
Stèle pour les victimes de la rafle du 16 mai 1944.
Habitants raflés avec les maquisards le 16 mai 1944
Antoine Bernard Commis travaillant pour Marcel Imbert. Arrêté le 16 mai 1944 lors de la rafle du Boscodon. lors qu'il veut venir en aideénéficiera de la clémence de ses geoliers qui le libéreront quelques temps plus tard de la prison des Beaumettes.
Vincent Clairion Commis travaillant pour Marcel Imbert. Arrêté le 16 mai 1944 lors de la rafle du Boscodon. A survécu aux camps de la mort. Décédé en mars 1993.
Camp de concentration de Nuengamme où sont mort Louis Liotard, Martial Nicolas. Marius Mauduech survivra.
Louis Liotard des Marquisats, boulanger du Maquis. Arrêté le 16 mai 1944 lors de la rafle du Boscodon. Mort en déportation au camp de concentration de Nuengamme. {Voir l'article du Dauphiné Libéré}
Ils ont aidés les maquisards
Aubrun Médecin
Antonin Corronat Médecin. Arrêté par la Gestapo, servit de pare-balle aux allemands transitant par le com de Lurs vers Grenoble.
Albert Faure Brac Médecin
Lucienne Imbert, femme de Marcel Imbert née Broche.Infirmière.
Reynaud frères ont fait de leur maison ont fait de leur ferme à Savine (le château de la Garde) un hôpital clandestin. Paul Teston a conduit la Gestapo au château de la Garde.
(1) Roger Cézanne Nouvelle monographie de la commune de Crots .